jeudi 21 septembre 2006

Cocteau Twins - Oomingmak, et HYDROPLANE

Non, ce ne sont pas des harpes et des anges qui chantent ! C'est de la guitare par Cocteau Twins. Une très belle vidéo par muscarine


Pendant que j'y suis, une autre vidéo par Muscarine sur une musique d'HYDROPLANE:
http://www.youtube.com/watch?v=vx4imselEG0&mode=related&search=

lundi 18 septembre 2006

Vision of Wolfs !

Dans le train entre Bordeaux et Paris, j’écoutais mon ipod en regardant le paysage défiler. Mon regard oscillait entre l’horizon et le flou de la proche végétation se transformant avec la vitesse en de vertes textures aux teintes brunes, terreuses sous le soleil de cette fin de mois d’août. L’approche d’une ville s’annonçait à l’apparition de quelques maisons, de jardins, de routes, de rues désertes. Les teintes devenaient alors plus urbaines, métalliques, le gris des façades, le rouge des tuiles, les poteaux électriques se mélangeant, fusionnant en un magma de couleurs.
Dans mes oreilles Devendra Banhart chantait un titre folk ‘ Hey Mama Wolf’ d’une prégnance et d’une douceur telles que je me laissais bercer par la musique. Des voix reprennent en chœur le refrain ‘Hey Hey Hey Mama Wolf…’ Le train quittait la ville, replongeant dans les champs et les espaces boisés. La végétation était alors plus dense, semblant former un tunnel dans lequel le train s’enfonçait. Le vert se teintait alors de nuances plus sombres, les ombres plus fréquentes alternaient avec les touches de soleil qui arrivaient à percer le feuillage.
‘When I am in the woods…’ chantait Devendra Banhart. Mon œil, tentant de se régler sur l’imaginaire, se perdait dans la verdure ; Je regardais ces arbres au feuillage si vert. J’imaginais des animaux, beaucoup d’animaux qui couraient à côté du train, sautant pardessus les buissons qui se profilaient devant eux. Mais oui ! c’est une meute de loups qui accompagnait le train à travers cette forêt qui semblait ne plus finir. Je crois en voir courir plus d’une dizaine à quelques mètres des wagons. Je me redresse dans mon fauteuil et approche mon visage de la vitre. Je me frotte les yeux…’Hey Hey Hey Mama Wolf ! ‘
Ayant perdu toute cohérence visuelle, je me laisse emporter par la musique.

Devendra Banhart
‘Hey Mama Wolf’ from the album ‘Cripple Crow’ 2005/XL Recordings

Big Brother

mercredi 13 septembre 2006

mardi 12 septembre 2006

lundi 11 septembre 2006

12 Cent Donkey


12 Cent Donkey (Steve Painter et Rick Breault) est un duo de Boston qui sort son deuxième album intitulé ‘Where there are no roads’ sur Gulcher Records qui fait suite au formidable ‘No cash value’ (slippy town 2004). Leur musique est un mélange de Blues et de musique « expérimentale ». On est frappé par la densité et la pureté quasiment terrestres des morceaux, au sein d’un univers où l’auditeur à la possibilité de s’évader. Les musiciens semblent dotés de cette perception intuitive, retransmettre à travers leur musique, émotions et sentiments. Chaque élément vibre en nous, offrant une résonance à nos émotions.
Steve Painter avec son jeu de guitare proche de Loren Connors, entre des drones flottants dans l’air comme de surprenants vrombrissements et des notes de blues. Rick Breault mélange la guitare et de nombreux effets créant un univers particulier à la frontière des sens.
Sur le seul titre chanté de l’album ‘To 7 directions’, les guitares accompagnent une voix à la manière d’une ballade. Ce morceau s’étire comme une longue complainte qui imprime nos neurones. Les guitares mélangent les directions, toujours du blues, mais aussi de la country, la liberté des drones, la liberté des notes dissonantes….

gulcher.gemm.com
twelvecentdonkey.com

lundi 4 septembre 2006

Steve Reich (suite!)

Un petit documentaire de 2 minutes avec Steve Reich et un très court extrait de "Music for Mallet Instruments" :


Et "Eight Lines" (The Holland Premiere, Life Recording December 15th 2005) :